Bien choisir mon coing…
Commencez donc par le sentir ! Encore vert, le coing dégage une odeur assez forte, qui se transforme en un parfum agréable une fois mûr. Sa peau doit être bien jaune et recouverte d’un fin duvet, qui s’enlève facilement en frottant. La chair du coing est dure : en main, le fruit doit donc être bien ferme. A l’abri dans un endroit frais et aéré de la maison, le coing se conserve facilement plusieurs semaines.
Vous trouverez sur le marché trois variétés principales : le Géant de Vranja, à la forme allongée, le coing du Portugal, à la peau duveteuse et à la chair cassante, et le Champion, de couleur jaune pâle et à la chair plus tendre.
Et bien le déguster !
Consommé exclusivement cuit, le coing est surtout connu sous sa forme en gelée ou en confiture. Le mot marmelade vient même du portugais « marmelo » désignant le coing. Proche du fruit confit, la pâte de coing est aussi une manière gourmande d’apprécier le fruit : soit seule, comme une friandise, soit coupée fin sur une tranche de fromage.
Le coing fait aussi d’excellentes compotes. D’autres préfèreront le manger en gratin, ou façon « crumble », accompagné de pommes et de poires, deux autres fruits avec lesquels il se marie très bien. Ajoutez-y un peu de cannelle pour relever les saveurs !
A l’automne, saison du gibier, vous pouvez faire revenir le coing, coupé en tranches, dans une poêle. Puis, vous le servirez en garniture de votre viande. Peu sucré, il accompagne à merveille les saveurs un peu fortes. En orient et dans les pays du Maghreb, le coing peut être servi farci ou en tajine.
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