Le cocon de lyon

Rhône Alpes

Aucun commentaire Catégorie : Confiserie

Description

On ne voit que lui aux devantures des pâtisseries et épiceries fines de la ville : le cocon de Lyon, reconnaissable à son fourreau jaune clair de pâte d’amande à l’ancienne, fourré d’un praliné parfumé à l’orangeat et à la liqueur de curaçao. Ce bonbon de la taille d’une arachide, au charme suranné se veut, évidemment, représenter le cocon du ver à soie qui fit la fortune de la ville.

En 1953, Jean Auberger, meilleur ouvrier de France (travaillant au « Petit Chose », à Lyon), fut chargé par le maire de l’époque, Edouard Herriot, d’inventer une friandise représentative de la ville. Il souhaita perpétuer l’image du cocon, duquel les ouvriers canuts dévidaient la précieuse matière, avant de la tisser.

Pour mémoire, à partir de la Renaissance, Lyon devint la capitale de la soie, se parant de nobles demeures, témoin de la richesse de sa bourgeoisie. Des foires rassemblaient banquiers et marchands, les affaires se concluaient par de royaux festins…

Chocolyon possède l’exclusivité sur le cocon de Lyon, en produisant plusieurs dizaines de tonnes chaque année. L’entreprise, basée à Caluire-et-Cuire, se visite.

Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.

A propos du membre

Frédéric Zégierman Valence (26000)

Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.

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Les terroirs de cocon de Lyon