Petite histoire du Cidre dans l’Avesnois
La partie Ouest du Parc de l’Avesnois, de Le Quesnoy à Bavay, possède un riche passé fruitier. Cette réputation s’affirme à partir des années 1870, époque à laquelle l’arboriculture fruitière connaît un essor sans précédent. Le Quesnoy, Bavay, Avesnes sont alors des centres d’exportation vers l’Allemagne et la Belgique. Depuis les années 1960, la production de pommes n’a cessé de régresser . Aujourd’hui une vingtaine d’arboriculteurs professionnels et de nombreux amateurs passionnés perpétuent la tradition arboricole de la région.
Fabrication du cidre en Avesnois
Traditionnellement, le verger de l’Avesnois est planté de hautes tiges permettant ainsi aux bovins de pâturer. Quelques-uns continuent à ponctuer le paysage, même si les arboriculteurs leur préfèrent les vergers basses-tiges plus rapidement rentables.
Les méthodes de production ont également évolué. Abandonnant la production massive, les arboriculteurs ont fait du respect de l’environnement leur préoccupation première. La plupart d’entre eux se sont structurés en créant en 1997 le Gapi, (groupement des arboriculteurs du Nord de la France en production intégrée). Limitation des apports sur les parcelles, utilisation des insectes, préservation des anciennes espèces arboricoles du territoire constituent les principales orientations de l’arboriculture avesnoise.
Les méthodes de fabrication du cidre ont peu évolué ; le progrès technique cependant permet un meilleur contrôle de la fermentation. Les pommes sont ramassées et triées à la main. Après pressage et décantation, le jus de pommes est obtenu par filtrage puis pasteurisation. Aucun ajout n’est pratiqué que ce soit de sucre ou de conservateur.
Les amateurs remarqueront que son goût varie chaque année comme le vin.
Déguster le cidre avesnois
Le cidre brut est une boisson rafraîchissante et légère. Il se déguste à l’apéritif nature ou à l’avesnoise avec de la crème de cassis ou de mûre. Pendant le repas, il accompagne aussi bien les poissons, viandes blanches, charcuteries que le maroilles. En kir pour l’apéritif, en sauce pour le plat de résistance, ou dans les compositions des desserts, il relève la saveur de vos préparations en leur donnant un petit goût fruité.