Domaine Vaquer, L'Exception

Vente : domaine vaquer, l'exception

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Présentation du produit

Fernand s’est longtemps enorgueilli de ne pas déclarer ses vins en AOC mais en vins de table. Sur sa première bouteille, pourtant, en 1968, on pouvait lire “Roussillon dels Aspres”…

Le premier “Exception” du Domaine date de 1998, et le premier côtes-du-Roussillon-les Aspres de 2005. C’est sûrement la cuvée la plus puissante de la gamme, un assemblage harmonieux de Carignan, Grenache et Syrah.

Des trois, seul le Carignan est élevé dans des fûts de un, deux ou trois vins. Cet élevage de dix-huit mois est destiné à “ouvrir” le Carignan, il ne s’agit pas de “boiser”, les vins d’ici n’ont pas besoin de bois pour s’exprimer. Le 2009 n’a d’ailleurs pas été élevé en fûts.

Il y a plus de matière, de concentration ; je fais des cuvaisons plus longues et seulement quelques remontages, juste pour mouiller le chapeau de marc.

L’Exception est la cuvée vendue chaque année "en primeur " actuellement c’est le millésime 2014 que nous proposons à l’achat ; il sera disponible en septembre 2016.

A propos du producteur

Domaine Vaquer

Domaine Vaquer
Producteur à Tresserre (66300) dans le terroir Le Roussillon

J’aime ces collines des Aspres couvertes de vignes et de garrigue et sillonnées de petits ravins qui sont autant de bosquets très verdoyants. Je ne suis pas née ici, mais j’ai l’impression d’être chez moi. C’est là que j’ai choisi de vivre, de fonder une famille. Les 17 hectares du domaine sont situés à 200 mètres d'altitude, au-dessous du lieu-dit "Pla del Rey", site de la bataille historique dite du Boulou en 1794 (on a retrouvé en labourant des morceaux de boulets de canon ou de baïonnette !!). J’aime cette position de balcon dominant la plaine du Roussillon, la mer au loin. On me parle souvent du Canigou, mais j’aime surtout la vue panoramique sur les Albères, cet ultime massif de la chaine des Pyrénées, entre le col du Perthus et la mer, avec ses nuances de gris bleuté en fin de journée. Bien sûr, il y a le vent, la tramontane. Au début, elle me mettait les nerfs à vif. Peu à peu, pourtant, ça s’est inversé. L’hiver, je partais tailler la syrah toute emmitouflée, gros pull, parka, bonnet, capuche… Le fait d’être dehors, tellement chahutée par le vent, tu te refondes sur le métier, ça te recentre, et l’imaginaire prend le dessus. Aujourd’hui le vent m’apaise.

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