L'Esterel

Provence Alpes Côte d'Azur

L'Esterel
L'Esterel - Office de tourisme de Saint-Raphaël http://www.esterel-cotedazur.com

Entre Saint-Raphaël et La Napoule, l’Esterel projette dans le bleu indigo de la Méditerranée les blocs de porphyre rouge feu de sa montagne déchiquetée, entaillée de criques et couronnée de pins parasol, de chênes verts, chênes-lièges, châtaigniers, micocouliers et arbousiers.

La douceur des températures permet aux espèces tropicales de prospérer : eucalyptus, palmiers, agaves américains, figuiers… Les contrastes de cette corniche de l’Esterel, épousée par la route, bordée de minuscules baies, de petites plages ombragées, de grèves étroites, suivie par des troupeaux de rochers et d’îlots verdissant de lichens, par des récifs à fleur d’eau constituent l’une des attractions de la Côte d’Azur. Aussi ancien que les Maures, le massif de l’Esterel (limité par les plaines de Fréjus et de la Siagne) est formé de roches éruptives, doublé de bancs de grès sur la côte entre lesquels s’intercalent des couches argileuses. Raboté par l’érosion, il ne culmine qu’à 616 mètres au mont Vinaigre. L’exode rural l’a vidé, laissant des restanques ruinées. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, l’Esterel (tout comme les Maures) est recouvert d’un épais manteau forestier que ravageront de gigantesques incendies, laissant le maquis coloniser plus de la moitié de la surface. Pour contrer ce fléau ainsi que la maladie du pin maritime, de nouvelles essences ont été introduites au côté des espèces locales.

À l’ouest du massif de l’Esterel se distingue le pays de Fréjus-Saint-Raphaël, du golfe de Fréjus à la plaine limoneuse de l’Argens, couvert de cultures florales et légumières, d’arbres fruitiers et oliviers. Le pays fréjusien précisément, avec Fréjus, comprend les basses vallées de l’Argens et du Reyran, les petites Maures et le rocher de Roquebrune.

Fréjus (la « Pompéi provençale », hérissée de vestiges antiques) bâtie au confluent de l’Argens et du Reyran, rejoint Saint-Raphaël qui conserve quelques villas Belle Époque. Les villes jumelles forment une longue connurbation.

Gastronomie

Poissons de mer : loup, saint-pierre, sole, raie, turbot, daurade1, muge, grondin, fielas, sardine, anchois, baudroie2, rouget de roche, rascasse, chapon et autres petits poissons de roche (sars, girelles, serrans, labres, petits mulets, gobies, etc.), fruits de mer (dont oursin violet, favouille), gibier (sanglier, cerf, chevreuil, lièvre, perdreau, faisan), champignons, miel de bruyère (miel de Provence), légumes (dont tomate, salades…) et fruits.

Egalement : olive et huile d’olive, marron du Var, herbes de Provence (romarin).

Quelques spécialités : bouillabaisse, daurade à la provençale, loup au fenouil, bourride provençale2, soupe de petits poissons de roche, petite friture (poissonnets divers), aïoli et rouille, grand aïoli, anchoïade, tapenade, caillette provençale, daube provençale, civet de porcelet, soupe au pistou, tomates à la provençale, petits farcis, artichaut barigoule, tarte provençale, fleur de courgette farcie, beignet d’aubergine, caviar d’aubergine, panisse… fougasse.

1 Voir dorade à région Languedoc-Roussillon.

2 Baudroie et bourride sétoise, voir à région Languedoc-Roussillon.

Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.

A propos du membre

Frédéric Zégierman Valence (26000)

Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.

Les spécialitiés de l'Esterel

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Les producteurs de l'Esterel

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Les bonnes adresses de l'Esterel

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