LIQUEUR DU 9e CENTENAIRE

Vente : liqueur du 9e centenaire

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Présentation du produit

La Liqueur du 9° Centenaire a été créée en 1984

pour commémorer le 9° centenaire de la fondation de la Grande Chartreuse en 1084.

Entièrement naturelle, elle possède les mêmes caractéristiques que la verte, mais plus douce.

Elle est présentée dans une bouteille anniversaire, identique à celle utilisée au siècle dernier, avec un numéro d’identification.

47° – 70 cl.

A propos du producteur

Ordre des Chartreux

Ordre des Chartreux
Producteur à Voiron (38500) dans le terroir Le grésivaudan, la chartreuse et la belledonne

En 1605, le Maréchal d'Estrées remet aux moines de la Chartreuse de Vauvert, à Paris, un Manuscrit révélant la formule d'un Elixir de Longue Vie dont nul ne sait l'origine. A cette époque, en effet, seuls les moines et les apothicaires possèdent les connaissances nécessaires au travail des plantes. En 1611, le Cardinal de Richelieu remercie avec chaleur le Révérend Père de la Chartreuse de Paris; celui-ci lui avait envoyé un bézoard l'ayant soulagé d'une "facheuse maladie". (bézoard : pierre trouvée dans l'appareil digestif de certains animaux, à laquelle on attribuait des vertus médicinales). Trop complexe, la recette de l'Elixir semble n'avoir été que partiellement utilisée pendant plusieurs décennies à Paris. En 1737, le Monastère de la Grande-Chartreuse (proche de la ville de Grenoble) décide d'en faire une étude exhaustive. L'apothicaire de la Grande-Chartreuse, Frère Jérôme Maubec, est chargé de cette tâche. Il parvient à fixer définitivement la formule de l'Elixir Végétal de la Grande-Chartreuse. Sa commercialisation est alors très limitée : c'est Frère Charles qui, à dos de mulet, va le vendre sur les marchés de Grenoble et de Chambéry. Toujours fabriqué selon les mêmes indications, cet "Elixir de longue vie" est connu aujourd'hui sous le nom de "Elixir Végétal de la Grande-Chartreuse". Il titre 71°. La Chartreuse Verte, 55° dite "Liqueur de Santé", est mise au point en 1764. Son succès est immédiat, mais limité à la région dauphinoise. La Révolution Française de 1789 disperse les moines. En 1793, par mesure de prudence, on fait exécuter une copie du précieux manuscrit que garde le seul religieux autorisé à rester au Monastère, un autre Père conservant toujours sur lui l'original. Arrêté puis envoyé à Bordeaux, ce dernier trouve le moyen de faire passer hors de sa cellule le document à un autre moine réfugié près du Monastère. Ne pouvant pas faire usage du secret et pensant que l'Ordre des Chartreux ne serait jamais rétabli, il en concède une copie à un pharmacien de Grenoble, Monsieur LIOTARD. En 1810, l'Empereur Napoléon Ier décidant que les "remèdes secrets" doivent être soumis au Ministre de l'Intérieur pour être examinés afin d'être exploités par l'Etat, Monsieur LIOTARD adresse le manuscrit au Ministère; on le lui retourne avec la mention "Refusé". A la mort de Monsieur Liotard, les documents reviennent au Monastère de la Grande-Chartreuse que les moines ont regagné en 1816. En 1838, la formule est adaptée pour produire une liqueur plus douce et moins alcoolisée, la Chartreuse Jaune, 40°. En 1903, les Chartreux sont expulsés de France. Ils emportent leur secret et implantent une distillerie à TARRAGONE en Espagne pour la fabrication de la liqueur. Liqueur qu'ils fabriqueront également à Marseille des 1921 et jusqu'en 1929, sous le nom de "Tarragone". Pendant cette même pèriode, l'Etat français vend leur marque à un groupe de liquoristes qui créent la Compagnie Fermière de la Grande Chartreuse. Cette société, dont la production n'a rien à voir avec la vraie Chartreuse, cesse ses activités en 1929. Les moines retrouvent alors l'usage de l'appellation CHARTREUSE; ils reprennent la distillation en France, dans leur ancienne distillerie de Fourvoirie construite en 1860, proche du Monastère de la Grande Chartreuse. Ces bâtiments sont détruits en 1935 par un éboulement de terrain. La fabrication est alors transférée à VOIRON, où elle est toujours réalisée, après le travail de sélection des plantes effectué à l'intérieur même du Monastère. C'est la société CHARTREUSE DIFFUSION qui, depuis 1970, est chargée du conditionnement, de la publicité et de la vente des produits élaborés par deux Chartreux. Investis de cette mission par leur Ordre, ils travaillent dans le plus grand secret et sont seuls à connaître les détails de la production. Aujourd'hui comme hier, la formule reste un mystère que les méthodes modernes d’investigation n'ont pu percer. Les liqueurs fabriquées par les Pères Chartreux ne contiennent aucun additif chimique. Leurs couleurs mêmes proviennent des plantes qui les composent. Mises d'abord à macérer dans un alcool sélectionné, les 130 plantes énumérées dans la recette sont ensuite distillées. Les alcoolats produits sont additionnés de miel distillé et de sirop de sucre pour obtenir les liqueurs Verte ou Jaune qui doivent longuement vieillir en foudres de chêne avant d'être commercialisées. Si l'on prolonge son vieillissement, la Chartreuse acquiert une qualité particulièrement remarquée; on la désigne sous l'appellation " Chartreuse V.E.P." (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé). La production, forcément limitée, est présentée en bouteilles de 50 cl et de 1 litre, reproduisant fidèlement celles utilisées en 1840. Sa première mise sur le marche date de 1963. Une si longue histoire... Un Manuscrit donné en 1605, Un Elixir mis définitivement au point en 1737, La "Verte", élaborée en 1764, la "Jaune" en 1838, la " Blanche " à deux périodes différentes, la "V.E.P." (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé) en 1963, la "Liqueur des Jeux Olympiques" en 1968, la "9ème Centenaire" en 1984, " L'Episcopale du 3ème Millenaire " en 2000, Mais aussi la Chartreuse faite à Tarragone de 1904 à 1989, surnommée " LA TARRAGONE "...et les "Verte" et " Jaune" faites à Marseille de 1921 à 1929 appelées " Tarragone"... Toutes ces liqueurs basées sur la recette d'un grimoire du 16ème ou 17ème siècle ont été élaborées par les Pères Chartreux; leur commercialisation permet à leur Communauté de survivre et de continuer à prier dans le silence et la solitude, selon l'inspiration de Saint Bruno. Unique lieu de production de la Chartreuse, les Caves et la distillerie de Voiron accueillent chaque année 150.000 visiteurs. Les 130 plantes sont préparées par les Chartreux dans la salle des plantes du monastère, puis livrées dans des grands sacs en toile à la distillerie. D'anciens alambics en cuivre centenaires y côtoient des alambics ultra-modernes, qui permettent aux Chartreux de contrôler soigneusement la distillation depuis le monastère situé à 25 Km. du 3 novembre au 31 mars 2009 : Visite OUVERTE du lundi au vendredi de 9h00 à 11h30 et de 14h00 à 17h30 (fermé les jours fériés) à partir du 1er avril 2009 : visite ouverte tous les jours

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