70 légumes différents sont produits sur notre exploitation

Mickael robin, maraichage

Avec ses 9000 m2 de tunnels et multichapelles et ses 17 hectares en extérieur, Mickael Robin doit recourir à toute son ingéniosité pour réussir à produire de la manière la plus naturelle possible. Cette philosophie, il la tient de son père, qui lui a également transmis son exploitation. Aujourd'hui, outre l'utilisation de divers appareillages (grillages anti-lièvres, voiles anti-mouches, effaroucheurs anti-nuisibles etc..), l'essentiel de son mode de production réside dans la lutte biologique intégrée. Cette stratégie privilégie les méthodes biologiques dans la défense contre les insectes ravageurs de cultures. Elle ne recourt aux traitements chimiques qu'en cas d'extrême nécessité. Quinze espèces d'insectes sont lâchées chaque année sous les serres. Leur mission ? Protéger les cultures des attaques de leurs congénères. Chaque type d'insecte nuisible doit faire face à un prédateur. Le coût est élevé et Mickaël regrette ne pas bénéficier de subventions. A titre de comparaison, la lutte biologique intégrée coûte 30 fois plus cher que les traitements chimiques traditionnels et 15 fois plus cher que les traitements biologiques. chaque semaine sur les marchés de Paramé et de Saint-Servan, situés à Saint-Malo.