Maison Colombier, Distillerie Colombier

Présentation de la société

L’Eau de vie de Poire en France est née à Villette de Vienne, chez Joannès Colombier qui, en vertu de son privilège de bouilleur de cru, distillait un peu de poires William’s de son verger. Monsieur Fernand Point célèbre restaurateur de La Pyramide à Vienne et ami de Joannès Colombier, enthousiasmé par la finesse et le fruité du produit, lui demanda, dès les années 30 de lui réserver sa production. D’années en années, le produit se divulgua au sein de la grande restauration, puis dans les années 60, dans les magasins spécialisés. Après Joannès Colombier, de janvier 1973 à octobre 2006, son gendre et sa fille, Renaud et Anne-Marie du Closel, continuèrent dans le même esprit, à distiller les poires William’s de leur propre verger de 10 hectares situé dans la vallée du Rhône septentrionale, région propice à la culture du poirier William’s (2 hectares ont plus de 120 ans), par la nature de son terrain et de son climat. Le 1er novembre 2006 voit arriver la troisième génération d’arboriculteur-distillateur. Ainsi, Sophie et Stéphane JAY, ont repris l’ensemble de l’exploitation et de la distillerie. Ils reprennent avec enthousiasme la marque Colombier dans le même esprit et espèrent la développer auprès d’une clientèle “haut de gamme”.

Chaque année, et ce depuis le début de l’existence de la Maison Colombier, les producteurs posent des bouteilles dans les arbres afin d’y emprisonner des poires. Ce travail est réalisé début mai lorsque les poirettes sont tout juste formées. Ils sélectionnent une petite poire, la fait passer par le goulot et suspendent la bouteille la tête vers le bas afin que l’eau de pluie n’y entre pas. Ils posent ainsi environ 3500 bouteilles (2000 carafes, 1000 flûtes et 500 magnums) par an. Pour poser l’ensemble de ces bouteilles, ils disposent d’une dizaine de jours. Au-delà, les poires sont trop grosses et ne passent plus par le goulot. Cette activité nécessite un grand savoir-faire mais également une part de chance. En effet, le taux de réussite est, en moyenne, de l’ordre de 50% pour les carafes, et seulement de 20% pour les flûtes et les magnums. Ce sont 11 étapes manuelles qui vont se succéder avant de pouvoir mettre la bouteille sur la table.

Informations pratiques