Description
Véritable trésor de la gastronomie locale, la madeleine de Liverdun prend l’apparence d’un coquillage bombé, à la mie jaune clair et moelleuse, emplie de parfums d’enfance…
Un quart d’oeufs frais et force beurre se mêlent à la farine de blé, au sucre, au lait, sans oublier la levure et le sel, ainsi qu’un peu d’extrait de citron, pour donner cette pâte, mise à cuire dans des moules caractéristiques.
L’absence d’additif, de conservateur ou de colorant quelconques suffit à tresser les lauriers de cette madeleine1 qui, si elle n’est pas la plus connue, régalera les “initiés”.
Dans l’assiette et dans la poche
Tout comme sa “compère” de Commercy, elle offrira ses faveurs à tous les moments de la journée : petit déjeuner, dessert du repas, goûter, ou en-cas, trempée dans une tasse de café… ou de thé.
Un peu d’histoire
Liverdun, localité postée aux confins des régions de Pont-à-Mousson et de Nancy, donnera son nom à une madeleine, apparue au début du XXe siècle et commercialisée par la famille Chenel. Tout comme sa consœur de Commercy, elle sera commercialisée par des marchands ambulants, notamment à Nancy, sans pour autant acquérir sa notoriété. De nos jours encore, sa production reste modeste, tournée vers une clientèle régionale d’amateurs.
1 Détails sur la madeleine, voir à madeleine de Commercy.
Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.
A propos du membre
Frédéric Zégierman

Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.