« Je propose des recettes incarnées qui racontent une histoire »

Pourquoi les livres de Trish Deseine connaissent-ils un tel succès ? Parce qu’ils proposent des recettes accessibles à tous les gourmands. Peu d’ingrédients, un minimum d’ustensiles, un vade-mecum simplissime, cette talentueuse Irlandaise est définitivement notre meilleure copine en cuisine ! Rencontre.

Trish Deseine

Avez-vous un produit de prédilection ?
J’en ai deux. La crème dont il m’est impossible de me passer et qui évoque pour moi l’onctuosité et la décadence ! Noyer un morceau de tarte aux pommes dans de la double cream, c’est fabuleux. J’adore aussi le beurre.

Comment les cuisinez-vous ?
Je booste le beurre avec des épices, des algues et je l’utilise en condiment, au dernier moment, en le laissant fondre sur le plat. La crème, je me fais un peu violence car si je m’écoutais j’en mettrais dans tout. Je la destine surtout aux veloutés et aux desserts.

Où vous fournissez-vous ?
J’achète une crème fermière presque grise sur le marché et mon beurre dans une crèmerie fantastique de Saint-Germain-en-Laye. Ou au Monoprix en bas de chez moi quand je manque de temps.

Comment définissez-vous votre cuisine ?
Lunatique, comme moi ! Obsessionnelle parfois quand j’adore un produit que je mets dans tout. Résolument pour les autres. Familiale pour tous les jours de la semaine et fantaisiste pour les foodistas du week-end. Je propose des recettes incarnées qui racontent une histoire.

Votre plat de prédilection ?
Le poulet rôti du dimanche, cuisiné par ma maman, servi avec des pommes de terre et beaucoup de beurre ! Le turbot au bouillon de céleri et de palourdes d’Angela Hartnett [Chef du restaurant Connaught, Londres] qui est divin.

Quelle place réservez-vous aux produits du terroir ?
J’essaie de privilégier la qualité à la quantité. Et ce qui est formidable en France, c’est que c’est possible ! Quand j’achète de la viande, c’est sur le marché et si possible labélisée. Quand je prends des œufs, c’est des bios.

Quel plat vous fait spontanément dire : « Quel délice ! » ?
Le Fontainebleau du Zebra Square que j’ai mangé hier à Paris et les Sacristains de Pierre Hermé qui me font fantasmer !

Propos recueillis par Patricia Coignard

 

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