Le roannais

Bassin sédimentaire placé dans l’axe de la plaine du Forez, dont il est séparé par le plateau de Neulise, le Roannais est né du développement de la ville de Roanne et représente en superficie la moitié septentrionale du département de Loire.

La plaine roannaise, jadis marécageuse, traversée par la vallée de la Loire et ses affluents, s’est tournée vers l’élevage, notamment l’embouche du bœuf charolais (voir région Bourgogne). Cette contrée herbagère d’une trentaine de kilomètres de côté se prolonge au nord-est par le pays de Charlieu, jadis réputé pour ses vignes, ses carrières de pierre dorée et son industrie textile travaillant avec les soyeux lyonnais. De nos jours, l’élevage des bovins et le tourisme (superbes abbayes) ont pris le relais.

Au nord-ouest, dominant cette plaine de Roanne de ses vignes et de ses bourgs médiévaux, la Côte roannaise longe sur 25 kilomètres les hauteurs granitiques des Monts de la Madeleine (prolongement septentrional des monts du Forez).

Roanne, première grande cité ligérienne et étape gastronomique de réputation internationale (grâce aux frères Troisgros), est un ancien port de batellerie, devenu un gros centre industriel avec le textile (tricotage, tissage, teinturerie), puis la métallurgie.

Produits du terroir et spécialités : côte de bœuf, andouille de Charlieu, sac-bardin (ou sabardin), rosette de Feurs, saucisse d’herbes, jambon sec de pays, confits de volaille, truites et écrevisses, champignons, quenelle (dont quenelle de veau), fromages de chèvre et de vache (ou mélangés), fromage fort, myrtilles, miel, confitures.

Pâtisseries : sablé d’Ambierle, bugne, matefaim, praluline (brioche aux pralines créée par l’illustre chocolatier François Pralus).

Douceurs: chocolats fins, papillote, confitures, miel de sapin. Autres produits : huile de colza grillé. Boissons : eau minérale de Saint-Alban, sirops, bière artisanale.