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Présentation du produit
Sur les 170 bêtes que compte le troupeau, 55 sont des vaches allaitantes de races Salers et Charolaise. La reproduction est assurée par deux taureaux et les petits veaux qui naissent en automne sont élevés « sous leur mère » jusqu’à l’âge de 8 mois pour produire génisses, bœufs et jeunes bovins.Au printemps, tout ce beau monde va au pré et dès l’été, trente génisses montent à l’alpage. Cinquante autres bêtes sont parquées dans les pâturages à Sur Lyand où, pendant quatre mois, elles peuvent brouter une flore riche et variée. L’autre partie du troupeau reste dans les prés autour de Chanay, Beriaz et Craz.
L’alimentation des animaux est constituée d’herbe l’été et de céréales (triticale/pois pour un bon apport en protéines et orge), foin et regains (luzerne et prairies naturelles) en hiver, tous cultivés en agriculture biologique sur l’exploitation, sans engrais ni pesticides ni OGM.L’élevage extensif des bêtes (une méthode caractérisée par une faible densité de chargement d’effectifs d’animaux à l’hectare), doublé d’une alimentation naturelle, sont les conditions indispensables pour obtenir une excellente qualité de viande, ce qui est primordial pour le GAEC LES CHÊNES.
Les champs sont fertilisés avec du compost pour respecter l’environnement et protéger les sols : afin d’en éviter l’épuisement, on alterne la culture des céréales tous les deux ans.
Les jeunes bovins sont abattus vers 18 mois, les autres animaux à 2 ans ½, dans un abattoir agréé « bio », à Hotonnes.
Avant d’être commercialisée, la viande est conservée en chambre froide pour « l’attendrir » :
pendant 9 jours pour la partie avant de l’animal qui fournit : gîte, macreuse, jumeau, braisés – tous ces morceaux que nos mères et grand-mères aimaient cuisiner pour faire d’excellents pot-au-feu, daubes et bourguignons, l’onglet et la hampe… et 2 semaines pour la partie arrière qui concerne les morceaux dits « nobles », ceux que l’on apprécie de faire griller lors des repas entre amis : filet, rumsteck, entrecôte, côte de bœuf, bavette ou rosbifs..À l’issue de ces délais de stockage, la viande est livrée chez un boucher local, à Génissiat, pour la découpe, ce qui en garantit la traçabilité.
Cécile fait la mise sous vide dans le laboratoire de la boucherie, à l’abri de toute flore microbienne, et entrepose la viande dans des caissons isothermes avant de la livrer intégralement à Bugey Côté Fermes le jeudi matin.
L’étiquette qui est apposée sur chaque emballage individuel permet au consommateur de connaître l’origine et la qualité de la viande produite par le GAEC LES CHÊNES. Elle comporte les éléments suivants : numéro de l’animal, origine, logo européen de l’agriculture biologique, date limite de consommation, prix au kilo, poids, prix du morceau…
A propos du producteur
GAEC les Chênes
Producteur
à
Chanay (01420)
dans le terroir
Le bugey
Cécile BALSEM & Alain GIREL Le GAEC LES CHÊNES est implanté sur une ferme de 180 ha située sur les contreforts du Jura : Cécile BALSEM et Alain GIREL, associés depuis 2002, y pratiquent l’élevage bovin certifié en agriculture biologique, ainsi que la viticulture . En 1980, Alain reprend la ferme de ses parents. Grâce à sa détermination sans faille et à un travail quotidien et acharné, l’exploitation prospère rapidement, ce qui lui permet de louer de nouveaux terrains et d’envisager une association. Cécile, également fille de fermiers, a autrefois fait ses études en agriculture, persuadée qu’elle aussi marcherait sur les traces de ses parents. Mais ce projet ne s’est pas réalisé et c’est à 48 ans, après avoir élevé ses enfants, qu’elle décide enfin de revenir aux sources et d’engager le difficile métier d’agricultrice. Aujourd’hui, Cécile et Alain gèrent ensemble les différentes tâches du GAEC LES CHÊNES : entretien et récolte du foin et du regain (repousse du foin), soin aux animaux, transformation de la viande, sans oublier les incontournables questions administratives. Sur les 170 bêtes que compte le troupeau, 55 sont des vaches allaitantes de races Salers et Charolaise. La reproduction est assurée par deux taureaux et les petits veaux qui naissent en automne sont élevés « sous leur mère » jusqu’à l’âge de 8 mois pour produire génisses, bœufs et jeunes bovins.
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