Fanny Max Gourmandise

Présentation de la société

Le 7éme Péché
Dans la confidence. Sans la honte. Osons le dire simplement. Nous sommes tous des gourmands. Paresseux? A voir. Avares? C’est selon. Colériques? Pas tant que ça. Mais la gourmandise, tous nous y frottons. Et s’il nous arrive de nous libérer un peu de notre vertu, l’espace d’un souffle, d’un frisson, c’est toujours, d’une certaine manière, par la gourmandise.
Après tout, les avares sont des gourmands d’or, les paresseux, de confort moelleux, les luxurieux, de plaisir charnel, les orgueilleux sont rassasiés d’eux-même et les envieux, gourmands d’être gourmand.
La gourmandise est le cœur, le plaisir, le goût de la vie que la raison, froide et calculatrice, analyse sans connaître. Il est premier des péchés, par l’origine, mais le dernier par l’innocence. C’est le péché enfant. Le péché mignon.
La gourmandise trace le cercle des saveurs comme une auréole intouchable.
L’œil est frappé par l’image tentatrice, le corps, l’unité qui maintient cet infini avant de se fissurer dès que les crocs y laissent leurs empreintes.
Puis se dévoile une couche insondable de plaisir, de goût. Le frisson. Le grandiose. L’idéal.
Le péché n’apparait que dans son minimalisme, dans l’insignifiante culpabilité qui s’efface devant cette quasi-innocence du plaisir.
La rondeur.
Le croquant.
Le fondant.
La petitesse.
N’ayons plus peur d’être coupable de si peu pour être riche d’autant. N’ayons plus peur de croquer la vie. N’ayez plus peur de succomber au péché.
La gourmandise, ce péché divin.

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