Description
Bien que présent dans la plupart des régions françaises1, le sanglier, animal à la puissance et à la fougue légendaires, est emblématique des Ardennes.
Ce mammifère omnivore (de la famille des suidés), proche du porc, à la hure (tête) conique et au pelage gris-brun, hante les massifs forestiers, où il se nourrit notamment de végétaux (dont glands et champignons), mais aussi de petits animaux. La femelle se nomme « laie » et ses petits « marcassins ». Pour échapper à l’homme, il est devenu essentiellement nocturne.
Dans l’assiette
Parmi les recettes : civet et daube de sanglier, côtelette de marcassin à la poêle, terrine ou pâté de sanglier …
Un peu d’histoire
Le sanglier tire son nom du latin singularis, c’est-à-dire « singulier » (au sens « d’isolé », « solitaire », car le mâle quitte la meute au bout de deux années). L’homme le chasse depuis les plus hauts temps de la préhistoire. De nos jours, les hardes de sangliers commettent de grands saccages dans les cultures céréalières, les jardins et les potagers, nécessitant la mise en œuvre de battues coordonnées avec les chasseurs pour réduire ses effectifs. Près d’un demi-million de ces animaux sont ainsi abattus bon an, mal an.
1 Notamment en Corse, où de forts contingents vivent dans le maquis.
Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.
A propos du membre
Frédéric Zégierman

Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.