Pourtant le pôle Produits et ses producteurs, soutenus par les Conseils régionaux, les Chambres d’Agriculture et le réseau Bienvenue à la Ferme, proposaient des animations ludiques adressées aux gourmands de 7 à 77ans. Nous avons ainsi participé à des quizz, équipés de boîtiers-réponses, et joué au casino en Franche-Comté et dans les Hautes-Pyrennées. Ensuite nous avons tenté de deviner ce que nous avions goûté lors d’une dégustation à l’aveugle orchestrée par le Concours Général Agricole… Au stand « Bienvenue en Gourmandie », les Toques Rebelles informaient les personnes qui se régalaient du petit-déjeuner typique, que le nom « teurgoule » de cette spécialité normande venait de la précipitation des amateurs à la goûter à sa sortie du four, et qui par conséquent se brûlaient et se « tordaient la goule ».
Puis les démonstrations de cuisine des élèves du lycée hôtelier de Marseille nous ont mis en appétit, mais nous n’avons pas pu profiter du véritable repas gaulois proposé par la Bourgogne, faute de place. En effet, les exposants se réjouissaient de cette belle fréquentation (en hausse d’au moins 10% par rapport aux 600 000 visiteurs de 2008) qui s’accompagnait d’une consommation importante, plutôt inattendue en ces temps de crise économique. Nous sommes arrivés avant la rupture de stock de sandwichs au jambon de pays et fromage de brebis, ouf !
Nous avons pu admirer des beaux présentoirs comme celui de l’artisan confiturier Laplasse Depardieu qui baptise ses produits de noms pittoresques, et déguster de bons produits, parfois au goût aussi surprenant que celui du miel d’Arbousier, peu sucré et plutôt amer. Au stand du Roquefort Carles, une dame découvrait que la fabrication traditionnelle du roquefort utilisait de la moisissure cultivée sur des miches de pain, et les Apiculteurs de Provence expliquaient aux curieux comment les abeilles produisent leur miel à partir de nectar mais également de miellat. Du côté de la Bretagne, on apprenait aux visiteurs à ouvrir des huîtres, tandis que les enfants profitaient du jeu de piste et du goûter équilibré offert par le Poitou-Charentes. Nous nous sommes servis au distributeur automatique de lait frais, tiré des vaches du salon.
Après avoir déposé nos achats à la consigne réfrigérée mise en place par les organisateurs Comexposium, nous sommes partis saluer les animaux. Sur le chemin des amateurs apprenaient à piloter un tracteur. Les bambins qui s’émerveillaient devant les taureaux de plus d’1,5 tonne, pouvaient aussi aller ramasser des œufs fraîchement pondus, suivre des ateliers-cuisine spécifiquement conçus pour eux, ou encore découvrir le processus de fabrication des yaourts.
Nous sommes repartis par les couloirs aériens aux éclairages futuristes mais à l’authentique odeur de foin, aussi fatigués qu’après une journée à la campagne !