Présentation du produit
Le Basilic :
Capricieux basilic … Il fallait le semer toutes les années. Il était gourmand de chaleur et d’humidité mais le plein soleil ne lui réussissait pas non plus. Dès les premiers froids, il se racornissait et finissait par mourir, laissant ses quelques branches devenues marrons et tordues, comme si sa fin de vie l’avait terriblement fait souffrir.
Ma grand-mère se plaisait à cueillir quelques petites feuilles fraîchement développées pour les disposer sur les tomates du jardins tranchées sur le grand plat blanc, ovale, qu’elle tenait elle-même de sa maman. Il était quelque peu ébréché mais semblait avoir, pour elle, une grande valeur sentimentale. Elle y faisait alterner les tranches de tomates et quelques tranches de mozzarella. Cette mozzarella, ce n’était pas n’importe laquelle… Une de ses voisines lui en rapportait d’Italie en souvenir de sa visite annuelle auprès de sa famille restée au pays. Il y avait, dans cette
salade bien rangée, tout juste assez de fromage pour qu’il n’y en ait pas assez mais pour que le goût soit enivrant ! Les petites feuilles de basilic s’accordaient à merveille avec le filet d’huile d’olive que produisait mon grand oncle.
Allez savoir pourquoi j’ai mis ce basilic en sirop… Mes enfants en raffolent ! Ils ne mangent plus un melon sans en verser un bon peu dessus, en lieu et place des graines de ce dernier.
Les vertus qu’on lui prête :
Il est naturellement assez riche en vitamine C, utile en cas de fatigue, et en vitamine A qui protège du vieillissement grâce à ses vertus antioxydantes. Il apporte aussi à l’organisme des sels minéraux essentiels au développement du tissu osseux comme le calcium et le phosphore. Les vertus antiseptiques du basilic ont été démontrées par des chercheurs islandais. Sa richesse en camphre lui confère des vertus contre le rhume puisqu’il dégage les voies respiratoires. Une infusion de basilic est conseillée pour soulager les yeux lors d’une fatigue passagère. En cataplasme, il soulage des démangeaisons. Un pot de basilic posé sur le rebord de la fenêtre éloigne les mouches et les moustiques.
La plante :
Il en existe au moins 8 variétés dont le basilic Marseillais !! C’est celui-là même que ma grand-mère se ventait de cultiver dans son jardin, conservant quelques graines d’une année sur l’autre pour ne pas perdre cette variété « exceptionnelle » ! Le basilic est originaire d’Asie du sud ou d’Afrique centrale. Il serait arrivé au IIème siècle dans le sud de l’Europe mais que vers le XIVème siècle en Angleterre. Le basilic est une plante annuelle. Sa culture nécessite un climat chaud et ensoleillé, méditerranéen ou tropical. Il peut aussi se cultiver en pays tempérés, soit en pots ou jardinières, ou en pleine terre moyennant quelques précautions lorsque la température descend en dessous de 10 °C. Le basilic préfère un sol frais et bien drainé, une exposition abritée et cinq heures d’ensoleillement quotidien.
A propos du producteur
Eloïde, la nature en herbe
Producteur
à
Marseille 6ème (13006)
dans le terroir
Le Marseillais
Tous les étés, la campagne de ma grand-mère revêtait ses plus beaux habits et parmi eux les plantes aromatiques. Elles seules étaient capables d’éveiller tous nos sens : la menthe fraîche cachant les coccinelles sous ses feuilles, le basilic que nous allions cueillir au fond du potager et l’estragon qui se battait en duel avec la mélisse pour avoir la plus belle place au soleil. La sauge quant à elle, avec ses feuilles à l’aspect « peau d’éléphant », restait immuable au dessus de son mur de pierres sèches auprès desquelles ses racines trouvaient un peu de fraîcheur durant les fortes chaleurs. Tous ces parfums et souvenirs associés, je voulais vous les partager. C’est au travers de ces sirops, réalisés selon la recette de ma grand-mère, que vous trouverez les senteurs de la Provence gorgée de soleil, qui nous embaume lorsque nous traversons ses champs et sa garrigue durant les mois d’été. Ces plantes sont le fruit d’une sélection rigoureuse pour que la qualité des sirops soit la représentation la plus précise possible des souvenirs que m’ont laissé ceux dont je pouvais me délecter sur la terrasse de la campagne, à l’ombre des platanes centenaires. Bonne dégustation ! Les plantes aromatiques : histoire et vertus Au-delà de la campagne de ma grand-mère, les plantes aromatiques ont été utilisées depuis la nuit des temps ! Dans les civilisations anciennes l’homme s’est servi des plantes pour se nourrir, se parfumer, pour la beauté et le bien être de son corps. Confronté à la maladie il s’en est servi pour soulager ses maux. On retrouve l’utilisation des plantes médicinales et aromatiques dans toutes les parties du monde : l’Egypte, l’inde, la chine, la Grèce, l’Amérique avec les Aztèques et les mayas, l’Afrique, l’Europe. Les égyptiens savaient traiter de nombreuses maladies. Les Assyriens et les Babyloniens utilisaient les épices dans la nourriture, la médecine, la parfumerie. 2000 ans avant J C les Arabes ont été les précurseurs dans le commerce des épices, qu’ils ont ramenées par voie maritime de l’inde et de la chine, pendant longtemps ils ont joué un rôle influent en méditerranée. Jusqu’au 15°siècle ils se partagent ce fructueux commerce avec les Vénitiens. En quelques mots voici l’histoire de chacune des plantes qui compose mes sirops : - Sirop d’estragon frais - Sirop de marjolaine fraîche - Sirop de basilic frais - Sirop de thym citron frais - Sirop de sarriette fraîche - Sirop de menthe fraîche - Sirop de citronnelle fraîche
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